« Ma vie fut un long fleuve tranquille jusqu'au moment où ... »

J'ai vécu une enfance calme à Londres, j'étais une élève studieuse qui se destinée à devenir une brillante romancière. J'étais proches de mes deux soeurs et heureusement... Ma vie fut un long fleuve tranquille jusqu'à au moment où mes parents eurent un accident de voiture, nous étions orpheline. J'étais l'aînée et c'est à ce moment-là ou je m'en étais le plus rendue compte, j'ai du m'occuper de mes soeurs et faire en sorte d'être forte pour elles ! Je jouerai le rôle de maman à présent, et croyez moi pour une enfant âgée de à peine 11 ans, vous vous voyez grandir plus vite que les autres. Nous étions pas encore majeur, alors on nous confia à notre grand mère que nous ne connaissions à peine. On devait déménager pour aller vivre dans une ville dont nous avions à peine entendu parler Alkyn. Le départ fut très douloureux surtout pour ma soeur cadette, passionnée de danse elle voulait rentrer dans une prestigieuse école de ballet alors déménager fut un très gros sacrifice et ce fut elle qui en souffrit le plus.

Mon adolescence se passa sans embûche, je me suis faites à Alkyn et ce n'est pas si mal finalement. Tout se déroula tranquillement : les premiers amours, les premiers baisers, la première fois aussi ... J'étais une jeune fille calme, brillante, peu fêtarde. Je préférais rester des heures devant ma fenêtre à écrire, écrire et écrire encore. Je partageais cette passion avec ma soeur, nous adorions les romans historiques !! J'étais un modèle, je le savais et je devais être digne de cette étiquette que j'avais. J'étais gentille même un peu trop, j'étais douce. Et je ne voulais changer mon caractère pour rien au monde ! Je compris vite que je ne pourrai pas vivre de mes écrits, ma grand-mère ne pourrait pas subvenir à nos besoins très longtemps, elle était âgée alors il fallait que je travaille.

C'est quand ma soeur se foula la cheville en dansant, que je réalisa quelle était ma vocation. J'allais devenir infirmière. Ce métier me ressemblait, il était fait pour moi. Aider les autres, penser aux autres, être généreux et partager c'était tout moi !

« Chapitre deux »

« Nos pensées nous animent. Nos paroles les trahissent. Mais ce sont nos actes qui nous définissent... »

Ma grand-mère mourut quand j'eus 20 ans, j'étais apte à m'occuper de mes soeurs. Je devins alors la chef de famille. C'était moi qui ramenais l'argent pour nourrir toute la maisonnée. Nous sommes restées toutes les trois, inséparables et on se serrait les coudes. Car je fus la plus touchée par la mort de notre grand-mère... C'est moi qui me chargeait de terminer et d'essayer de garder dans le droit chemin la cadette qui tournait mal. Elle avait alors 16 ans, et découvraient les interdits. J'étais plus mature que les jeunes de mon âge car mes soeurs s'étaient toujours tournées vers moi quand il y avait un problème, ou une confidence à faire. Mes soeurs m'aidaient ayant chacune des petits boulots à côté, moi je faisais mes premières années en tant qu'infirmière. C'était dur, mais je m'accrochais.

Les années passaient et ma vie ne changeait pas, ma vie était parfaite et parfaitement organisée ! J'avais une vie qui faisait rêver mais tout n'était pas rose. J'avais 27 ans, et je n'avais pas pris le temps de chercher l'homme de ma vie. Qu'à cela ne tienne il y avait mes soeurs pour ça... Mon dieu !!! Le jour de mon anniversaire, des stripteaseurs ont envahis mon salon c'est là où je me suis rendue compte que pour ces choses-là c'était à moi de me débrouiller. En effet, quelques jours plus tard je tombais sur l'homme de ma vie, l'homme parfait, l'homme qui me faisait rêver, l'homme qui partagerait ma vie, l'homme qui me protégerait pour le meilleur comme pour le pire.

J'étais une femme accomplit, tout me souriait j'excellais dans mon boulot. Récemment, j'avais été promu comme infirmière en chef ! J'avais trouvé l'homme qui faisait battre mon cœur. Maintenant que mes sœurs étaient assez grandes pour se gérer seules, j'aspirais à être mère je voyais beaucoup de femmes enceintes dans nos locaux alors ça me faisait envie. Malheureusement, depuis quelques temps cette idée ne germait plus dans mon esprit j'étais torturée... Seule contre tous !

« Chapitre trois »

« Une fille c'est comme une poupée en porcelaine, c'est jolie ça peut faire peur, et si tu la laisses tomber elle se casse.... »

« Souffrir en silence pour protéger les faibles. » Pour protéger mes soeurs, je n'avais rien dis, j'avais tout gardé pour moi. Pendant combien de temps, je pourrai garder ce secret qui me détruit de l'intérieur ? Pendant combien de temps encore je pourrai endurer cela.

Elle hantait mes nuits, elle hantait mes pensées ... Que faire pour battre ce fléau qui s'abattait sur moi. J'étais terrorisée, j'avais peur. Qui était-elle ? Pourquoi faisait-elle tout cela ? Je ne dormais plus et depuis quelques jours, je me shootée au café pour tenir et ne pas dormir. Je ne voulais plus dormir : mes rêves n'étaient plus ceux d'une princesse qui rêve d'un prince charmant, mais plutôt d'une horrible sorcière qui traumatise la princesse. Je n'osais en parler à personne, qui me croirait ? On me prendrai pour une folle !! Je n'avais rien demandé à personne, le sort s'acharnait sur moi. J'étais mal, tellement mal ... Tout mon être tremblait, j'étais complétement brisée. Je ne pourrai pas cacher cela bien longtemps, la fatigue paralysait tout mon corps à force je m'endormirai pour rattraper tout ce sommeil... Je ne veux plus dormir, je ne veux plus rêver, plus rêver d'elle. Je ne la connaissais même pas, et elle s'acharnait sur moi. Je ne savais pas à qui en parler, j'étais seule, brisée, traumatisée. J'étais émotive de nature, alors là chaque nuit avant de m'endormir je pleurais toutes les larmes de mon corps, et j'avais des angoisses. Que faire ? Je ne connaissais pas la solution, je ne le méritais pas, le destin s'acharne sur moi...

Hier, je suis allée à l'Eglise. Ma famille n'est pas très croyante religieusement alors on ne m'avait pas habituée à y aller tous les dimanches. Or, j'y suis allée dans ce lieu silencieux et calme, je me suis sentie en sécurité comme protéger. J'ai mis une bougie en souhaitant de tout mon coeur que cela cesse. J'étais prête à tout pour que cela s'arrête, je n'en pouvais plus, je ne tiendrai plus, mais cela ne faisait que commencer...