Thoas Dawkins
| Sujet: Thoas's art. Sam 19 Fév - 17:17 | |
| Bonjour, je vous présente ma galerie, quelques créations graphiques ou textuelles. Doudouw's Wonderland AVATARS/KITS
Becky Lou Fillip- Spoiler:
Candice Accerola- Spoiler:
Dominic Howard- Spoiler:
Hannah Beth- Spoiler:
Heath Ledger- Spoiler:
Kate Beckinsale- Spoiler:
Louis Prades- Spoiler:
Matthew Bellamy- Spoiler:
Mitch Hewer- Spoiler:
Nina Dobrev- Spoiler:
Oli Sykes- Spoiler:
Patrick Dempsey - Spoiler:
Taylor Swift- Spoiler:
TEXTES Nouvelle à chute- Spoiler:
Alexandre tournait en rond, la mine défaite. Il se stoppa d’un coup et questionna le médecin :
« N’y a-t-il vraiment aucun moyen de guérir Coline ? - Elle vit actuellement ses derniers instants. La fièvre ne peut plus être contrôlée, tout est fini. Je suis navré, monsieur Laroche. »
Le porteur de mauvaises nouvelles sortit comme si de rien était de l’unique pièce, laissant le jeune homme seul avec sa bien-aimée. Il s’approcha d’elle, passa une main avec douceur sur le visage de sa fiancée alitée et s’agenouilla à ses côtés.
« Coline ma chérie, je t’en implore, ne me laisse pas. »
Elle n’allait pas lui répondre, il le savait d’avance. Il avait pour mission de jouer à l’homme qui espérait voir la femme sa vie guérir miraculeusement, alors qu’il savait pertinemment comment tout ceci se terminerait. Il n’y avait aucun suspens là-dedans pour lui, il savait de quelle façon les choses étaient écrites.
Maintenant, il attendait un signe, qui vint lorsque la main de Coline effectua une légère pression sur la sienne. Elle avait une voix triste, comme celle que quiconque aborderait au moment de vivre ses derniers instants :
« Alexandre, Alexandre… J’ai tellement soif… »
Il se releva sans la quitter des yeux, détacha sa main de la sienne avec douceur et lui répondit :
« Je vais te chercher un verre d’eau, ne t’en fais pas. »
Alexandre se dirigea vers la sortie, quelqu’un lui apporta la boisson en question, comme prévu. Il compta jusqu’à cinq et réapparut dans l’autre pièce. Coline avait les yeux fermés, son bras pendait mollement à côté du lit. Alors, le jeune fiancé comprit ; l’amour de sa vie venait de trépasser. Il posa le verre d’eau sur la table de nuit, il ne servirait finalement pas. Plus tard, peut-être, qui sait ? Le jeune homme déposa un baiser sur le front de la défunte, tâchant d’y mettre autant d’émotion que possible. Le cœur battant la chamade, il s’agenouilla de nouveau aux côtés de Coline, les yeux fermés.
Tout s’assombrit, tout était silencieux. Il demeura immobile quelques secondes, attendant patiemment, comme toujours en cet instant. L’émotion dans l’air était omniprésente, il le sentait bien depuis quelques minutes. Les lumières se rétablirent ; Alexandre s’y attendait. Des pas derrière lui se firent entendre, Coline se releva, un grand sourire aux lèvres. Il fit aussitôt de même. Tous ceux qui avaient participé les rejoignirent, s’alignèrent à leurs côtés. Un homme vêtu de noir apparut, un micro à la main et les présenta tour à tour, en concluant par :
« Enfin, mesdames et messieurs, je vous demande une véritable ovation pour Jérémy Lefèvre, dans le rôle d’Alexandre Laroche ! »
Poèmes; décembre 2010 - Spoiler:
Un matin sans toi, décembre 2010 Poème écrit en hommage à une personne qui m'était très chère.
Ce matin, il fait encore nuit. Mais déjà la ville s’éveille, Et j’ai peur de mon réveil, J’ai peur que tu ne sois partie.
Mes larmes coulent, encore et encore, Je veux te serrer dans mes bras, S’il te plaît, rien qu’une dernière fois, Te sentir tout contre mon cœur.
Dit-moi où sont passés tes bras Où je me blottis contre toi, Dit-moi que je pourrais te dire Comme je t’aime avant de te voir partir !
La réalité est si dure à accepter… Effacé, ton sourire si chaleureux, Fermés, tes yeux d’un bleu profond. Il me semble même que la Terre a cessé de tourner.
Ce matin, il fait encore nuit. Depuis deux mois tu es partie. Même si tu me manques je te sais en paix, Et aujourd’hui je te promets, Que jamais je ne t’oublierais.
Eternels souvenirs, décembre 2010.
Je me souviens de notre premier regard, Nous nous sommes retrouvés côte à côte, par hasard. Tu étais belle comme le jour, Je t’ai aussitôt aimée de tout mon amour.
Je me souviens de nos rendez-vous galants, Nous aimions nous dissimuler sous un cerisier Où je pouvais te voler quelques baisers, Comme de jeunes amants insouciants.
Et puis, la guerre a éclaté. Nos mains se sont brusquement séparées, J’ai du me battre avec espoir, Celui d’un jour à nouveau te revoir.
C’est pour toi que j’ai combattu, C’est grâce à ton sourire que j’ai survécu. J’ai passé six ans à tout supporter ; A mon retour j’ai à nouveau pu t’enlacer.
Pendant cette longue et heureuse vie, Nous sommes toujours restés unis. Mais maintenant, je sens que mon cœur ralentit, Prend ma main et souviens-toi, ô ma mie.
Souviens-toi de la douceur de nos caresses, Souviens-toi de nos instants de tendresse, Souviens-toi de notre amour si puissant Qu’il aura résisté à la guerre et au temps. Souviens-toi qu’au fond, nous ne sommes restés que de jeunes amants…
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